Modifications météorologiques en Australie
Publié le 17 février 2014 par
Par Mérédith Lazure et Isabelle Morin (2010)
Modifications météorologiques en Australie
L’atmosphère a un effet de réchauffement positif d’environ 33°C causé par des gaz qui sont naturellement présents. Par contre, les humains augmentent la concentration de ces gaz à effet de serre dans l’atmosphère par leurs activités quotidiennes ainsi que par leur consommation d’énergie. S’ils n’entreprennent aucune mesure pour combattre ce phénomène, des modifications météorologiques extrêmes pourraient se produire telles que des vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations.
C’est d’ailleurs ce qui est en train de se produire en Australie. Ce pays est reconnu pour ses nombreux feux de forêts ainsi que ses phénomènes violents comme les tornades et les typhons. Plus de 50 incendies sont survenus dans les États de Victoria de la Nouvelle-Galle du Sud et sur le territoire de la capitale Canberra. C’est même devenu un événement habituel durant l’été. Le climat chaud et humide, les hivers doux, les vagues de chaleur sans précédent, la sécheresse ainsi que les vents violents ont contribué à donner une ampleur particulière à ces feux qui se multiplient.

En 2006, l’Australie a connu une forte sécheresse qui lui a fait connaître une pénurie de blé. En 2007, l’Australie a connu une sécheresse qui a entraîné une réduction de 10% de la production agricole. Depuis février 2009, des canicules ont favorisé des incendies gigantesques et c’est plus de 450 000 hectares de forêts qui sont partis en fumée. Ces hectares de forêt qui sont partis en cendres vont accentuer la quantité de CO² en Australie ainsi que dans toute l’atmosphère et ces phénomènes ne sont pas en faveur du combat contre le réchauffement climatique. Bref, ces feux de brousses ont des conséquences partout dans le monde, car le CO² se propage.
Dans le Sud-Est australien, en 2009, des conditions climatiques extrêmes ont eu lieu. La température dépasse régulièrement les 35°C, mais en février 2009, la température est demeurée au-dessus de 40°C durant 4 jours consécutifs ce qui représente un record depuis les cinquante dernières années. L’association écologiste Greenpeace estime que l’Australie connaîtra des sécheresses plus fréquemment, des températures restant élevées durant plusieurs jours consécutifs, des feux plus intenses, et même des cyclones ainsi que des inondations aux conséquences lourdes.
Selon les experts, l’Australie est l’un des endroits les plus exposés aux conséquences du réchauffement climatique à cause de sa position géographique et de sa forte sécheresse et cela depuis les années 1950. Selon un climatologue australien, la hausse des températures en Australie devrait connaître une augmentation de 3°C d’ici 2050. Étant donné que l’Australie est un des principaux endroits exposés aux conséquences du réchauffement climatique, il faudrait qu’une bonne partie de la population y utilise des énergies renouvelables qui pourraient répondre à la moitié des besoins énergétiques de la population d’ici 2050.
Les pays en développement, qui sont les principales cibles des changements climatiques, devraient, avec l’aide des pays industrialisés, utiliser des énergies renouvelables comme les éoliennes et les panneaux solaires pour contribuer à la diminution d’émissions de gaz carbonique.
Bien entendu, il faudrait que tous les pays mettent les efforts nécessaires pour réduire la quantité de CO2 dégagé, car ce n’est pas seulement l’Australie qui crée ces problèmes environnementaux. Alors, une coopération entre les gouvernements et les environnementalistes seraient d’une grande utilité.

Aussi, les pays industrialisés pourraient contribuer à la diminution du réchauffement climatique grâce à leur influence sur les autres pays. Tout d’abord, ils pourraient réduire leur propre consommation de pétrole et envisager la construction de voitures qui sont moins nocives pour l’environnement. Ils pourraient aussi aider les autres pays qui ne sont pas encore industrialisés à développer des sources d’énergie moins polluantes et les pays riches pourraient entreprendre des mesures pour que tous les pays limitent la déforestation. Évidemment, ces mesures sont très coûteuses, mais il ne faut pas baisser les bras, car chaque geste compte.