Les espèces en péril au Canada
Publié le 21 février 2014 par
Par Shawn Demers et Samuel Deshaies (2009)
Les espèces en péril au Canada
Malheureusement, notre société est encline à vivre plusieurs problèmes socioéconomiques. Les problèmes environnementaux font maintenant partie de nos plus grandes sources d’inquiétudes. Depuis des années, les scientifiques essaient de nous expliquer les répercussions que ces problèmes causent, mais ils sont restés dans l’ombre pendant très longtemps. Parmi ces problèmes, il y a celui des animaux en voie de disparition, mieux connu sous le terme d’espèces en péril. Saviez-vous que près de la moitié des espèces vivantes pourraient disparaitre d’ici l’an 2050 ? Dans cet article nous allons traiter de ces espèces en péril, ici au Canada, et de la répercussion que ces disparitions auront sur la chaîne alimentaire.
La chasse
Durant l’âge de pierre, pour survivre, les hommes chassaient. Avec les années, l’intelligence et la débrouillardise, se développèrent pour permettre à l’humain de trouver des moyens pour être efficace. Lorsqu’il a inventé les armes à feu, la chasse est soudainement devenue trop facile. Lorsque les colons français se sont établis au Canada, ils ont pris avantage des amérindiens pour la traite des fourrures. En ce temps, le castor du Canada, symbole canadien, est devenu une espèce en péril et il est passé très près de l’extinction.
L’effet de serre vs l’habitat
En plus des problèmes liés à la chasse, il y a ceux liés à l’environnement. Et oui, encore un problème causé par les humains. Les problèmes climatiques ont engendré la modification de l’habitat de plusieurs espèces qui figurent maintenant sur la liste d’espèces en danger. Parmi celles-ci, il y a les ours polaires.
Avec la fonte des glaces, plusieurs de leurs petits se noient car ils manquent de lieux fermes, d’espaces où marcher. Donc ils ne peuvent s’aventurer loin de leurs parents. Le haut taux de CO2 dans les airs affecte aussi le niveau de pH dans l’eau. Ceci aura un très mauvais impact sur la chaîne alimentaire. D’après plusieurs études, le phytoplancton est en danger. Le phytoplancton est à la base de la chaîne alimentaire des océans. Les biologistes croient que si le phytoplancton disparaissait, les impacts sur les humains seraient majeurs. Les problèmes climatiques ont donc un lien direct avec la modification des habitats.
La disparition
De nombreuses espèces d’animaux sont maintenant en péril. Nous pouvons distinguer quatre catégories : les espèces disparues(13), en voie de disparition(250), menacées(70) et préoccupantes(67). Nous comptons maintenant plus de 400 espèces dans ces catégories au Canada. Parmi celles-ci, il y a plusieurs espèces déjà disparues du pays comme l’ours grizzli des prairies, la baleine grise de l’Atlantique et le morse de l’Atlantique. Il y a plusieurs mammifères sur la liste d’espèces menacées comme le caribou des bois, le renard véloce, le rorqual bleu et même le béluga, baleine que beaucoup de gens viennent admirer au Québec.
Chaîne alimentaire
Toutes ces disparitions pourraient causer un impact majeur sur la chaîne alimentaire. Nous utilisons le terme « co-extinctions ». Ce terme désigne les espèces en danger qui sont liées à celles qui le sont déjà. Pour rendre cette définition moins complexe, lisez cet exemple : l’ours grizzly se nourrit de saumon. Si le saumon était une espèce menacée et qu’il finissait par disparaitre, qu’arriverait-il avec la chaine alimentaire du grizzly ?
Il deviendrait alors une nouvelle espèce en péril. Donc, lorsqu’on affecte la chaîne alimentaire, on doit multiplier le nombre d’animaux en danger, car chaque perte d’espèce dans une chaîne alimentaire entraine la perte d’une autre espèce dans cette même chaîne. Le mélange des chaînes alimentaires s’appelle le réseau alimentaire. L’humain est situé complètement en haut du réseau alimentaire planétaire, il sera donc fortement affecté par la perte de biodiversité. Malheureusement, toutes ces pertes finissent par nous affecter. Plus il y a de disparitions d’espèces et plus nous sommes en danger. Imaginez si notre source première de nourriture disparaissait, que mangerions-nous ?
Solutions ?
Y a-t-il des solutions à envisager pour nos pauvres bêtes ? Il y a plusieurs info-publicités à la télévision qui sollicitent un don pour leur venir en aide comme Amnesty international. Amnesty international est, à l’origine, un organisme qui vient en aide aux droits humains. Maintenant, ils aident aussi les espèces en péril. Depuis cette implication dans le début des années 2000, ils ont réussi à enlever 36 espèces de cette liste. Il y a aussi certains organismes comme le comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada (CSEMDC). Ce comité a pour mandat de déterminer le statut des espèces et des sous-espèces sauvages, ainsi que de certaines populations fauniques distinctes au Canada. Par la suite, ce comité avise le gouvernement de l’état de cette liste. Après, c’est la responsabilité du gouvernement de s’en occuper. Ils doivent faire les démarches appropriées pour venir en aide à ces espèces. Il y a également, à notre avis, d’autres solutions à envisager, comme l’accord de Kyoto. Cet accord avait pour objectif de réduire de 5,2% les émissions de dioxyde de carbone mondiales d’ici 2012, grâce à l’accord des 38 pays industrialisés qui ont signé cet accord. Si tous les pays le signaient, majeurs pourraient être les impacts. Nous devons agir maintenant, moins il y a de CO2 et moins il y aura de destruction des habitats. Finalement, nous pourrions aussi intensifier les lois sur la chasse, leur donner une plus grande supervision, donner plus d’amendes, augmenter les prix de celles-ci et donner des peines d’emprisonnement si cela s’aggrave ou se produit de façon répétée.
Petit mot d’espoir
Le gouvernement dit prendre des démarches sérieuses pour mettre fin à cette menace épouvantable, mais que dit-il en vérité ? Nous espérons très sincèrement que cette crise tire à sa fin. Imaginez ces belles petites bêtes complètement disparues de la planète. J’espère que les générations futures pourront observer ces créatures époustouflantes et qu’elles sauront l’apprécier pour plusieurs années à venir.