Une méthode efficace mais guère utilisée…

Publié le 21 février 2014 par

Par 2012 Maryse Blais et Daphnée Mailloux (2012)

Une méthode efficace mais guère utilisée…

Il serait idiot de ne pas avoir percevoir plusieurs changements dans l’écosystème depuis quelques années, dont nos hivers qui deviennent de plus en plus courts, de grandes inondations et des pluies torrentielles, tout comme les inondations en Chine, la diminution des banquises ainsi que la fonte des glaciers du Groenland qui pourrait engendre une hausse du niveau de la mer variant entre 10 et 25cm d’ici 2030.

L’augmentation de l’effet de serre devient alors le noyau de tous ces problèmes. Comment expliquer ce processus ? L’atmosphère laisse passer des rayons solaires en direction de la Terre. Ensuite, sous forme de chaleur, ils sont renvoyés vers l’atmosphère qui, au bout du chemin, sont alors emprisonnés par l’effet de serre.

L’une des causes du changement climatique est l’extraction du pétrole des sables bitumineux. Ceux-ci dégagent certains agents polluants qui sont déversés dans l’eau ou encore relâchés dans l’atmosphère.

Contrairement au pétrole ordinaire que l’on pompe, les sables bitumineux sont extraits du sol. Pour produire et transformer les sables bitumineux en pétrole, il faut énormément d’énergie, pour faire fonctionner les usines qui servent à séparer le pétrole brut des autres éléments du sol. Pour ce faire, les compagnies utilisent du gaz naturel, ce qui se traduit par un taux d’émission de gaz à effet de serre très élevé.

L’extraction du pétrole des sables requière une grande quantité d’eau, soit 2 à 5 barils d’eau douce pour un seul baril de pétrole. Exploiter les sables bitumineux dégage des polluants atmosphériques tels que le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote qui contribuent à l’acidification des lacs et des forêts. De plus, pour extraire un seul baril de pétrole des sables bitumineux, on produit plus de 190kg de gaz à effet de serre. Pour produire un baril de pétrole provenat des sables bitumineux, on génère 3 fois plus de gaz à effet de serre que pour un baril de pétrole classique. Il n’est donc pas de tout repos, pour notre planète, d’exploiter ces fameux sables.

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Pour remédier à ce problème, il existe une méthode qui n’est pas encore en vogue, car, malheureusement, elle coûte trop cher. Il s’agit de la capture et du stockage du CO2.

En résumé, cette technique consiste à séparer le dioxyde de carbone des autres gaz produits par les centrales. Par la suite, le CO2 est comprimé pour être acheminé dans un endroit comme l’océan, où il peut être conservé. Cependant, il existe plus d’une méthode permettant d’aider à la capture et nous aborderons celle de l’oxycombustion. Elle se distingue par la combustion opérée avec de l’oxygène plutôt que de l’air, ce qui permet de produire un gaz à très basse teneur en CO2.

Après une simple opération de déshydratation, le gaz peut être compressé et transporté jusqu’à son lieu de stockage(océan, sous-sol, milieux aquifères). Par contre, les scientifiques ne sont pas encore persuadés que le stockage dans les milieux aquifères salins soit sans danger de fuites, car cette technique est encore inconnue. Nous pouvons aussi stocker le CO2 dans un matériau grâce au procédé de la carbonatation afin de le stocker dans le sous-sol terrestre.

La plus grande problématique liée à cette technique est son coût élevé : on estime qu’au final le coût de cette technique est comprise entre 78.63$ et 131.06$ Can pour seulement une tonne de gaz carbonique compressé. Cette méthode est donc très coûteuse. L’étape qui suit la compression est le transport, que ce soit par voie maritime ou par automobile, cela représente encore une dépense très coûteuse.

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