Une protéine contre le CO2
Publié le 9 mai 2015 par
Par Laurine Potet Schoune et Érika Bergeron (2015)
Une protéine contre le CO2?
Le problème:
La présence trop importante de certains gaz (vapeur d’eau, CO2, méthane, oxyde nitreux) dans notre air est un problème très important dans notre réalité. Ils agissent comme gaz à effet de serre et contribuent grandement à réchauffer la planète. Comment s’explique l’effet de serre? Alors que le rayonnement solaire parvient jusqu’à l’atmosphère de la Terre, environ 30% est immédiatement réfléchi, c’est-à-dire renvoyé dans l’espace. Une autre partie de ces rayonnements, la plus petite, est absorbée par l’atmosphère. La dernière partie, qui représente la moitié des rayonnements arrivés dans notre atmosphère, est absorbée par la surface terrestre, d’où vient la chaleur qui est essentielle à notre survie. Cette chaleur ainsi formée retourne vers l’atmosphère. Néanmoins, les gaz à effets de serre l’absorbe à leur tour, empêchant cette chaleur de s’échapper dans l’espace. Ce processus est, à l’origine, naturel. Or, les activités humaines (telles que l’utilisation de véhicules et la production industrielle) et leur pollution excessive augmentent le CO2 présent dans l’air, ce qui accroît cet effet de serre. Tout le CO2 gardé dans l’atmosphère augmente de façon dangereuse la température globale de la planète, mettant en danger de nombreuses espèces, animales et végétales.
Ce réchauffement fait fondre les glaciers, ce qui cause l’augmentation significative de la hauteur de l’eau (depuis 1992, on remarque une augmentation d’environ 3 mm par an), ce qui aura bientôt des conséquences désastreuses. Des territoires habités seront à risque, particulièrement les deltas et les petits États insulaires, ce qui provoquera des masses de migration que les humains ne sont pas forcément capables de gérer. Cela modifiera entre autres les courants marins (l’eau, réchauffée, modifiera ces courants. La chaleur sur Terre ne sera plus distribuée comme il le faut et les espèces maritimes seront en très grave danger), ce qui, il va sans dire, est catastrophique.
Or, un groupe de personnes aurait une solution très intéressante : une enzyme qui permettrait de réduire nos émissions de CO2.
La solution:
Une entreprise s’est donné comme défi de réduire le taux dioxyde de carbone (CO2) tout en n’affectant pas l’économie mondiale. Pour relever ce défi, ils font appel à un procédé technologique enzymatique, c’est-à-dire qu’ils utilisent l’enzyme anhydrase carbonique (AC). Cette solution est inspirée de la nature. L’enzyme AC est dans tous les organismes vivants et sert à réduire le CO2. Pour produire l’enzyme, on introduit le gêne qui code pour la synthèse de l’enzyme dans une bactérie, puis cette bactérie se multiplie. Ensuite, il y a l’induction de la production de l’enzyme. Pour finir, il y a la récupération et la purification de l’enzyme. Elle est utilisée comme catalyseur. Pour faciliter la compréhension, elle sert à augmenter la vitesse de la réaction chimique c’est-à-dire accélère la transformation du CO2 en ions bicarbonate. Cela a pour effet d’absorber plus rapidement le dioxyde de carbone. L’enzyme est combinée avec des solvants à faible énergie de régénération comme les acides aminés tertiaires, les carbonates et les amines tertiaires. L’enzyme doit être utilisée sous forme gazeuse-liquide, elle est un additif ajouté à la solution d’absorption sous forme soluble. Cette technologie est conçue pour être utilisée dans une installation déjà existante, comme, par exemple, dans une centrale thermique. En outre, cette solution peut être utilisée comme poumon artificiel, à plus grande échelle. Cette invention est à faible coût, ce qui est bénéfique pour l’économie et très efficace, car elle capture environ 90% du CO2.Ce procédé est donc efficace et facile. Cette innovation récupère le dioxyde de carbone. Le procédé consiste à séparer le CO2 des effluents gazeux d’une centrale électrique ou de toute autre source. Ce CO2 peut, par la suite, être séquestré sous terre.
Références:
fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre