Le statut des épaulards du Canada devient inquiétant
Publié le 21 février 2014 par
Par Claudia Laprise et Joanie De L’Étoile (2011)
Le statut des épaulards du Canada devient inquiétant
Problème
De nos jours, il y a plusieurs problèmes majeurs dans l’environnement qui mettent en danger des espèces animales, par exemple, la pollution qui affecte la vie des épaulards du Canada.
Ceux-ci vivent dans les océans Pacifique, Atlantique et Arctique. La majorité se trouve en Colombie-Britannique ou, parfois, dans la Baie d’Hudson et le Golfe du Saint-Laurent. Ces épaulards risquent l’extinction si la pollution continue d’augmenter, car les activités humaines sont très dérangeantes pour eux. Les produits chimiques, dont les BPC, les pesticides, les dioxines et les produits ignifuges ont des conséquences sur leurs systèmes endocrinien (une fonction de sécrétion d’hormones), de reproduction et immunitaire.
L’alimentation
Les épaulards absorbent une grande quantité de produits chimiques, car ils sont au sommet de leur chaîne alimentaire. Ils aiment aussi se nourrir de saumon, qui constitue un élément important dans leur régime alimentaire, mais le saumon est en déclin depuis un certain temps. Il est donc aussi plus difficile pour eux de bien se nourrir. Les changements climatiques peuvent changer l’acidité de l’eau de mer, car elle absorbe le dioxyde de carbone, ce qui peut avoir des conséquences sur les populations de saumons.
Colombie-Britannique : les bateaux
Les organismes pour l’observation des baleines ont aussi recommandé aux bateaux de la région de s’éloigner des épaulards pour ne pas les déranger ou éviter les collisions. De plus, les bateaux font beaucoup de bruit, ce qui est mauvais pour les épaulards, car ceci peut interférer avec la capacité des épaulards à communiquer. Les ondes sonores se rendent cinq fois plus vite sous l’eau que dans l’air et elles voyagent aussi beaucoup plus loin. C’est pourquoi les bruits forts ou la pollution sonore des bateaux et des tests sonars peuvent être dérangeants pour ces animaux. Certains croient que les bateaux et leurs sons peuvent être la cause de certains échouements de baleines. Des chercheurs essaient donc d’en apprendre plus pour résoudre le problème, dont les chercheurs de l’Aquarium de Vancouver.
Les solutions
C’est à cause de facteurs comme ceux-ci que la FCF (Fédération Canadienne de la faune) a conclu de faire des espèces en péril, de la pollution de l’eau et des changements climatiques leurs trois priorités absolues. 1970 : Wildlife Act, une loi visant à protéger les épaulards de la Colombie-Britannique a été mise sur pied. 1982 : Au Canada, les épaulards sont maintenant inclus dans les règlements en vertu de la Loi sur les pêches (règlements interdisant la chasse sans licence, sauf pour les autochtones). Aujourd’hui, aucun permis n’a été émis. Des lignes directrices pour l’observation des baleines ont été mises en place pour minimiser les mauvaises interférences entre les bateaux et les épaulards. Une stratégie de rétablissement de l’épaulard migrateur du Pacifique Nord-est, a été conclue.
Cette stratégie, aura pour objectif de mieux comprendre les conséquences des contaminants, le type d’accouplement des épaulards, leur régime alimentaire ainsi que la position qu’ils occupent.
Comment pouvons-nous les aider ?
Les épaulards iront mieux lorsqu’on diminuera nos activités humaines polluantes provenant des industries. Nous pouvons d’ailleurs faire des recherches, afin de mieux comprendre les dangers qui guettent cette espèce. Nous pouvons rejoindre certains programmes sur internet qui nous en disent d’avantage. Par exemple, il existe un programme d’intendance nommé le B.C. Cetacean Sightings Network, dont les principaux objectifs visent à identifier les habitats essentiels à réduire les dangers. Il y a aussi le « British Columbia Adopt, a Killer Whale Adoption program ». Nous pouvons, à l’aide de ce programme, adopter un épaulard pour son bien et sa sécurité. Le programme aide à en savoir d’avantage sur les épaulards, sur l’intendance environnementale, ainsi que sur les moyens de contribuer à la conservation des milieux marins et des espèces qui les entourent. Avec l’argent recueilli par les adoptions, on pourra soutenir les recherches sur les épaulards sauvages.