Les déchets électroniques
Publié le 21 février 2014 par
- Par Maude Spedding et Catherine Lalonde (2013)
Les déchets électroniques

On qualifie de déchets électroniques tous les équipements électroniques excédentaires qui requièrent une prise, une pile ou qui utilisent de l’électricité. Les biens électroniques sont considérés excédentaires lorsqu’ils ont atteint la fin de leur cycle de vie prévu et qu’ils ne peuvent plus être réaffectés. Ce cycle est constitué de quatre étapes, l’acquisition, l’utilisation, l’entretien et l’élimination.
Notre vie s’organise autour d’appareils électroniques dont nous faisons une consommation effrénée. À peine acheté, un produit est déjà dépassé. Deux études d’Environnement Canada publiées en 2003 soulignaient que, chaque année,au Canada,140 000 tonnes de déchets électroniques se rendent dans les dépotoirs.
Les composantes
Lorsque les composantes des déchets électroniques sont brûlées, elles se transforment en d’autres toxines encore plus dangereuses, comme les dioxines qui peuvent causer le cancer et des anomalies congénitales.
Le plomb
Les études estimaient que ces déchets électroniques contenaient environ 4 750 tonnes de plomb. Sachant que le plomb a des effets néfastes sur notre système neurologique, cela prend alors l’allure d’un problème de santé publique. Le plomb est un métal lourd,non biodégradable.
Autres métaux
Le matériel électronique est composé de d’autre métaux comme le mercure, le cuivre, l’acier, l’or, l’argent, etc. La plupart de ces métaux sont dix fois plus coûteux à extraire qu’à recycler. Ceux-ci deviennent source de nombreuses contaminations humaines et environnementales.
Les plastiques
En plus des métaux, les plastiques comme le PVC représentent une large part du volume des matériaux électroniques. Ces plastiques contiennent du chlore et celui-ci devient problématique lorsqu’il est brûlé, car il produit de la dioxine qui a des effets sur la fécondité. Ce problème a de l’impact sur tout, les animaux, les végétaux, l’environnement et même notre chaîne alimentaire. Ces quelques exemples vous donnent donc une idée générale du potentiel toxique des déchets électroniques.

Solutions
- Lors d’un achat, choisir des appareils électroniques qui proviennent de compagnies qui utilisent des produits recyclés ou qui proposent un programme de recyclage facilement accessible pour vous.
- Donner ses vieux appareils encore en état de marche à des amis ou à des organismes de bienfaisance tels que le programme OPEQ (Ordinateurs pour les écoles du Québec) qui recycle les vieux ordinateurs et d’autres équipements électroniques et en font don aux écoles et organismes communautaires.
- Changer ses habitudes de consommation en réparant ses appareils, plutôt que de les changer pour des plus recents. On peut, par exemple, aller dans un magasin spécialisé pour la réparation des appareils électroniques.
- Acheter ses appareils électroniques dans des magasins qui offrent des programmes de recyclage et qui reprennent les vieux appareils.
- Apporter ses vieux appareils électroniques au centre de recyclage municipal plutôt que les mettre à la poubelle. Certains commerces recyclent les téléphones cellulaires.
Toutes ces solutions s’offrent à vous si vous avez besoin de réparer ou remplacer un appareil électronique, pour ainsi prévenir la suraccumulation de déchets électroniques dans nos dépotoirs.