Les poumons du Gabon en péril
Publié le 25 février 2014 par
Par Amélie Larochelle et Claudie Ménard (2012)
Les poumons du Gabon en péril
Le Gabon est un pays situé sur le continent africain. Il contient une diversité immense d’espèces animales et végétales. Étant l’un des plus grands producteurs de bois dans le monde, ce fut la première ressource exploitée au pays. On y retrouve du bois d’ébène, (un bois dont la couleur est noir que l’on retrouve dans le marché des sculptures, des marqueteries et des coutelleries) de l’acajou ( un bois utilisé pour les guitares et des fabrications de modèles réduits de sculptures) et de l’okoumé (un bois très léger et fin pour le contreplaqué et les travaux de menuiserie) qui proviennent des forêts humides.

Depuis des décennies, la machinerie lourde a remplacé l’humain dans les exploitations de matières premières. Par contre, nous faisons maintenant face à des problèmes environnementaux graves tels que la déforestation massive des forêts du Gabon. Ces forêts recouvrent environ 19 millions d’hectares sur un territoire de 27 millions, c’est plus que la moitié. Par contre, elles ont perdu près du tiers de leur surface en raison de l’exportation massive vers les pays d’Europe avant 1993. Depuis, ce sont les pays asiatiques qui s’approprient 90 % de ce bois. Si le Gabon continu de déboiser ses forêts à un rythme accéléré, il aura perdu la moitié de ses forêts avant la fin du prochain siècle. Déjà, des problèmes environnementaux se font ressentir au pays.
Conséquences
• À cause de l’exploitation forestière, des études ont démontré qu’environ 10 % des canopées, c’est-à-dire le sommet d’un arbre contenant la principale faune du pays tel que le calao, une espèce de singe rare appelée le mangabey couronné, des caméléons, des mambas, les perroquets gris et bien d’autres, peuvent être affectées ou endommagées par la coupe des arbres aux alentours. Cette faune est essentielle pour les écosystèmes du pays.

• Si l’okoumé venait à disparaître des forêts gabonaises, le pays pourrait perdre jusqu’à 71 % des profits liés à l’exploitation des bois précieux. En plus de créer un véritable danger pour le milieu naturel, le pays n’aura plus assez de ressources à exploiter durablement pour son économie. Il lui restera seulement du pétrole en faible quantité et des minéraux comme le manganèse et le fer dans ses sols.
• La survie de la faune sauvage en Afrique Centrale est menacée par cette exploitation forestière massive.
• La déforestation cause des problèmes d’instabilité dans les sols et le climat local. À long terme, les sols seraient désormais vides d’arbres et de biodiversité. Aussi, ils pourraient connaitre une érosion créée par le manque d’humidité dans le pays. De plus, si un sol anciennement humide devient sec, le risque de sécheresses augmentera grandement.
Solution

Depuis 2001, le pays a pris conscience des effets négatifs de la déforestation sur l’environnement. Cela a permis d’établir de nouvelles lois pour un développement durable des forêts. Les compagnies doivent maintenant faire des exploitations sélectives afin de permettre aux forêts de se régénérer de façon naturelle dans les prochaines décennies. Cette coupe permet d’exploiter seulement 2 millions de m² d’arbres par année alors qu’avant cela on pouvait se rendre jusqu’à 5 millions de m². Des statistiques démontrent que l’exploitation consiste maintenant à couper seulement un arbre par hectare au pays. Désormais, le Gabon aurait réduit de 1% sa coupe d’arbres dans ses forêts afin de commencer son développement durable et de diminuer les impacts négatifs sur l’environnement. L’exploitation des forêts se fait de façon sélective, afin de ne pas faire de coupe à blanc.
Aussi, le développement durable des forêts gabonaises consiste à interdire le déboisement des forêts primitives les plus anciennes. En interdisant la coupe de ces forêts, cela protègera davantage la biodiversité qu’on retrouve en grande quantité. Aussi, le gouvernement aurait mis en place une loi qui permettrait de mieux contrôler et aménager ses développements forestiers. Le pays fait le bon choix pour respecter l’environnement de son pays. Par exemple, le gouvernement offre des permis d’exploitation en faible quantité. De plus, il existe un nouveau type de permis spécifique aux industries, pour permettre à ceux-ci d’exporter localement. Des vérificateurs sont engagés pour s’assurer que les exploitants forestiers possèdent un permis en règles.
Les buts premiers de cette loi servent à prévenir le risque d’un épuisement du bois et de garantir une exploitation durable pour plusieurs décennies tout en protégeant les milliers d’écosystèmes qu’on retrouve au Gabon. Bref, le Gabon a investi dans un projet de développement durable et écologique en diminuant son taux d’exploitation.
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