Les sables bitumineux !
Publié le 21 février 2014 par
Par Alexe Aumais et Émilie Dompierre (2009)
Les sables bitumineux !
Les sables bitumineux, en Alberta, sont une source de pétrole sous la forêt Boréale. En gros, ces sables sont des grains enrobés d’une mince couche d’eau qui est, à sont tour, enrobée d’une couche de bitume. Cela donne le pétrole brut. Pour extraire le pétrole, les compagnies doivent tout simplement ajouter de l’eau chaude et ensuite agiter, ce qui forme le bitume. Il faut le faire chauffer à 500 degré Celsius afin de fabriquer du pétrole synthétique.
Conséquences environnementales
Jusqu’à maintenant, 30 000 km2 de la forêt Boréale a été démolie à cause de l’exploitation de cette énergie et, si cela continu dans cette voie, les compagnies pourraient détruire environ 149 000km2 (si tous les projets se développent), ce qui représente la superficie de la Floride. L’Alberta est, en ce moment, à cause des sables bitumineux extraits, le responsable de plus de la moitié des gaz à effet de serre au Canada. Cette sorte d’extraction est la plus polluante connue de nos jours.

Dans un bassin de la mine Aurora Nord, à Fort McMurray, 500 canards migrateurs ont été retrouvés morts, car l’eau était, en fait, saturée d’hydrocarbures. Pour un baril de pétrole produit, ils utilisent entre 3 et 5 barils d’eau potable qui provient des sources à proximité des usines. La population a remarqué une grande diminution du niveau d’eau dans les lacs et rivières. Les eaux utilisées lors du raffinage sont en contact avec du soufre, des métaux lourds et des asphaltènes, c’est pourquoi ils ne peuvent les réintégrer dans la nature. Voilà la cause de la pollution des nappes d’eaux souterraines au Nord de l’Alberta. À cause de la contamination, plusieurs espèces aquatiques et terrestres sont en danger et même en voie de disparition. Cette extrême pollution a causé une grande augmentation des pluies acides en Saskatchewan et aux alentours.
Conséquences sociales
Les conséquences de cette exploitation sont environnementales, mais aussi sociales. Une forte vague d’emploi s’est créée en Alberta, ce qui a amené des chômeurs à déménager près des centres d’extraction. Les villes n’étaient pas aptes à accueillir autant de personnes, ce qui a causé une hausse du taux de criminalité, de prostitution et d’itinérance. Les maladies, voilà une autre conséquence que cela nous apporte. Avec les études des scientifiques, ils ont découvert que le cancer était en hausse dans ces régions ainsi que les tumeurs, les maladies auto-immunitaires et les mutations multiples chez les animaux et autres.

Les solutions
Il existe plusieurs solutions aux problèmes causés par les sables bitumineux. Nous allons vous faire part de deux d’entre elles. Premièrement, il y a la réhabilitation des écosystèmes. Ce principe est très simple. Il consiste à extraire la biomasse avant de faire le travail de mines à ciel ouvert. Ensuite, lorsqu’ils ont retiré le tout, ils remettent la biomasse en place et la fertilisent pour laisser la nature faire les choses. À Crane Lake Park, des biologistes ont tenté l’expérience et la nature s’est reconstituée totalement. Malheureusement, seulement 9 % des territoires endommagés par cette pratique ont été réhabilités. Deuxièmement, il y a une nouvelle technologie qui se nomme In-situ. Cela consiste à creuser des puits horizontaux dans le sol et d’y introduire de la vapeur d’eau afin d’amollir le bitume et de pouvoir le pomper. Uniquement 12 % du bitume est extrait par ce procédé, mais nous ne savons pas encore les conséquences à long terme.
Pour conclure, CNRL souhaite fonder une nouvelle mine d’extraction dans la région de Fort McMurray. C’est un investissement de près de 10.5 millards de dollars. Cette compagnie emploiera 6000 personnes et estime le gisement à environ 6 millards de barils de pétrole de 12 a 15 $ chacun.