Prêt à tout pour du papier ?

Publié le 21 février 2014 par

Par Maude Cuerrier (2008)

Prêt à tout pour du papier ?

L’un des problèmes environnementaux les plus importants de nos jours est sans aucun doute la déforestation. Même si ce problème est relativement récent, nous en vivons des conséquences régulièrement. Cet article parlera donc de la destruction des forêts dans le monde, mais plus particulièrement au Canada. Avant de commencer, il convient de s’entendre sur quelques définitions à propos des termes qui risquent de revenir assez souvent dans le texte.  1- La déforestation signifie la destruction des forêts pour transformer le territoire en un endroit habitable ou apte à l’agriculture, ou encore simplement pour avoir du bois de construction. 2- Une forêt primaire, c’est une forêt qui n’a subit aucun changement dû à l’humain, peu importe l’âge de cette forêt. 3- Les forêts secondaires, elles, sont des forêts qui se régénèrent naturellement après un changement important apporté par les humains et dont la structure diffère de la forêt primaire par sa composition. 4- Les forêts qui sont dérangées par les humains présentement sont appelées forêts dérangées. Celles endommagées par les feux et les insectes portent aussi ce nom.

Saviez-vous qu’originellement près de la moitié des États-Unis, les trois-quarts du Canada, presque toute  l’Europe et beaucoup d’autres endroits dans le monde étaient des régions forestières. Aujourd’hui, plus du quart des forêts dans le monde ont disparu et il semblerait que seulement 22% des forêts soient des forêts primaires, donc intactes. Aux États-Unis, 90% des régions boisées qui couvraient environ quarante-huit états ont été éliminées.

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Les forêts secondaires prennent en moyenne cent ans pour redevenir à peu près comme la forêt primaire originelle. Donc, si les gens arrêtent maintenant de détruire la forêt boréale du Canada, ce sont seulement les gens qui vivront dans un siècle qui pourront en profiter, c’est pourquoi il faut arrêter le processus de destruction le plus rapidement possible.

Même si le bois est nécessaire à l’économie, il y a aussi de nombreuses raisons pour ne pas défricher inutilement. La première raison est très simple. C’est grâce aux plantes que nous avons de l’oxygène. Avant l’apparition des premières plantes, il n’y avait pas ou très peu d’oxygène sur Terre. Couper toutes les forêts reviendrait à du simple suicide. De plus, les forêts sont la demeure de beaucoup plus de ressources que le bois. Par exemple, elles fournissent des fruits et, au Canada, c’est dans les arbres que nous pouvons trouver la sève pour faire notre fameux sirop d’érable.

Il y a un gros problème dû à la déforestation, mais qui se retrouve principalement dans les forêts tropicales humides. En résumé, ce qui se produit lorsque l’on coupe trop d’arbres là-bas, c’est un dérèglement au niveau du climat car, puisque la région du Brésil par exemple est si humide, c’est à cause de la respiration des plantes, et si trop d’arbres sont coupés, cela risque d’entraîner de graves problèmes. Certains affirment que si cela arrive, la région atteinte pourrait complètement s’assécher et aucune forêt ne peut se régénérer dans ces conditions.

Un autre problème beaucoup plus proche est le dérèglement des écosystèmes. La coupe à blanc détruit de nombreux habitats naturels et de plus en plus d’espèces animales et végétales disparaissent avant même d’être découvertes.

Par contre, il ne faut pas être pessimiste et plutôt travailler à chercher des solutions. Cependant, avant d’en proposer, il faudrait connaître les réelles causes de la coupe à blanc. Les principales raisons sont les suivantes : les profits et la pression faite par la population. Encore une fois, tout est relié à l’économie.

Les solutions les plus simples pour arrêter ou du moins ralentir la déforestation sont simples, mais pourtant peu écoutées. La plus facile à faire, même chez soit, est de n’acheter que des produits faits à base de bois recyclé.

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La seconde solution consiste à encourager les parcs nationaux. Ces endroits dans la nature, sont des zones protégées où l’habitat naturel est conservé. De plus, visiter les parcs est une bonne activité familiale. Pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ?

Références :  Global Deforestation

Environnement Canada