Production biologique : Animaux et végétaux
Publié le 21 février 2014 par
Par Marc-Olivier Campeau et Noémie Monette (2011)
Production biologique : Animaux et végétaux
Problème :
Au Québec, la superficie en culture des terres agricoles a beaucoup augmenté depuis ces dernières années. Les superficies du maïs cultivé ont augmenté de 34% en 15 ans et le soya a augmenté de 7 fois par rapport à 1991. En raison du nombre élevé des terres agricoles, les cultures de maïs et de soya ont la plus grande proportion d’utilisation de pesticides au Québec. Les pesticides les plus utilisés sont les herbicides (tuent et détruisent les mauvaises herbes). L’atrazine et le métolachlore demeurent les herbicides les plus utilisés au Canada. L’usage des pesticides est très présent de nos jours et nous avons tendance à oublier que ces produits sont là pour détruire et contrôler des organismes indésirables ou nuisibles. Lorsqu’on utilise des pesticides,cela contamine les sols et les humains. Les pesticides sont répandus par pulvérisation, par injection dans les sols et traitement des semences. Les pesticides sont utilisés aussi dans les champs de céréales à paille (avoine, blé, orge), les champs de fruits (vigne, pomme, fraise, framboise), les champs de colza (utilisé pour fabriquer de l’huile végétale). Les OGM augmentent l’usage des pesticides. L’agriculture québécoise utilise plus de 6000 tonnes de pesticides combinés avec des fertilisants. Monsieur Laurent Lessard (ministre de l’Agriculture et Pêcheries du Québec) a constaté, en 2007, une hausse de 6% d’usage de pesticides sur les terres agricoles . 42% de la superficie des terres agricoles recevaient des pesticides en 1998. En 2007 le nombre est passé à 48% !
Les conséquences :
Les conséquences sur les espèces vivantes :
Les pesticides sont utilisés pour détruire des espèces non désirées, ils peuvent aussi nuire à des espèces qui ne sont pas visées et qui fréquentent des zones traitées aux pesticides.Par exemple : oiseaux, poissons, insectes et plusieurs autres.
Les conséquences sur l’environnement :
Mécanisme de transport des pesticides dans l’environnement.
L’air et l’eau constituent des véhicules par lesquels les pesticides appliqués aux champs sont transportés vers d’autres cibles que celles initialement visées, c’est-à-dire les plantes ou les insectes à enrayer. Le fermier épand des pesticides dans son champ, une partie ruisselle dans la rivière, donc contamination des eaux et une autre partie se volatilise dans l’air, donc contamination de l’air. Le fermier, lors de la récolte, donne le grain traité aux animaux.
La solution :
La production biologique est la solution la plus censée. La production biologique connaît une augmentation au cours des dernières années et, ce, dans l’ensemble des secteurs de productions (grain, lait, viande, fruits et légumes, etc….). Pour qu’ un produit soit biologique, il existe plusieurs conditions, mais aucune n’a réellement un impact négatif. Pour qu’un grain soit bio ,il ne faut utiliser aucun pesticide dans les champs et autour de ces champs. Lors de la récolte, les machineries doivent être seulement utilisées pour récolter du grain certifié biologique. L’agriculteur doit faire une rotation dans le grain cultivé. Par exemple : blé, orge, avoine ,soya et on revient au début. Pour le lait bio, il ne faut pas utiliser d’antibiotiques, les aliments qu’on donne à la vache doivent être bio, les vaches doivent aller au pâturage. Il est possible de faire de l’agriculture intensive ou d’avoir un très bon rendement sans utiliser des pesticides.