Sauvons les gorilles !
Publié le 17 mai 2015 par
Ariane Séguin et Flavie St-Aubin 2015
Sauvons les gorilles
Les gorilles:
Il existe deux espèces de gorilles. Les gorilles de l’ouest et de l’est. Ces deux espèces sont chacune divisées en deux sous-espèces. Dans la catégorie des gorilles de l’ouest, il y a ceux des plaines de l’ouest (Gorilla gorilla gorilla) et ceux de la rivière cross (Gorilla gorilla diehli). Dans la catégorie de l’est, il y a les gorilles des plaines de l’est (Gorilla beringei graueri) et ceux des montagnes (Gorilla beringei beringei).
Problèmes:
Les humains et les gorilles partagent environ 98% de leur ADN, ce qui permet la transmission de plusieurs maladies. Par exemple, dans un groupe de 12 gorilles, dans un sanctuaire de protection au Rwanda, 11 d’entre eux ont étés touchés par une épidémie respiratoire et 2 en sont décédés. Les analyses ont montré qu’il s’agissait d’un virus humain. Le gorille se trouve affecté par des maladies mortelles pour lui telles que la grippe ou la pneumonie. Ces maladies se sont déclenchées lorsqu’ils ont commencé à être entourés d’humains.

De plus, L’UNESCO, les Nations Unies pour l’Environnement et les coordonnateurs du projet pour la survie des grands singes déclarent que le temps est compté pour les gorilles ainsi que pour plusieurs autres races de singes. Les humains les utilisent de plus en plus pour leur divertissement comme dans les cirques, les zoos ou même à domicile. Cela a un effet néfaste sur leur autonomie. Nous les traitons en humains, même si ce sont des bêtes sauvages.
De plus, on observe une destruction importante de leur habitat à cause de la construction d’habitations humaines, de feux de forêt pour permettre d’y installer des terres agricoles, et de coupes à blanc pour la vente du bois.
Source Les gorilles des plaines sont reconnus sur le plan international comme espèce en danger. Les braconniers chassent le gorille pour sa viande, son crâne et ses mains. Ses mains sont censées porter chance et sont vendues à un prix très élevé.
Solutions:
Plusieurs solutions existent déjà, comme, par exemple, l’écotourisme et les campagnes anti-braconnage, qui, au Rwanda, visent à sensibiliser les communautés locales sur l’importance de préserver le mode de vie naturel des gorilles, ainsi que sur l’importance de la conservation des gorilles et sur la gestion des ressources qui leurs servent d’habitat ou de nourriture. Aussi, un programme international de conservation des gorilles travaille sans relâche pour sauver les gorilles des montagnes.
Pour ce qui est des maladies chez les gorilles, il faudrait que les humains qui côtoient les gorilles soient plus conscients du danger pour ces derniers. Ainsi, ils devraient s’assurer d’être vaccinés et de porter des gants et un masque.
Des parcs nationaux et régions protégées sont déjà mis en place pour empêcher la déforestation et le braconnage. Malheureusement, seulement 20% des populations de gorilles habitent présentement ces régions protégées. De plus, l’idée de leur faire un abri est seulement une solution à court terme.
Il existe également des sanctuaires où les gorilles sont gardés en captivité afin de pouvoir, plus tard, repeupler certaines régions. Par contre, à trop vouloir les protéger, nous nous éloignons de notre but premier qui est de pouvoir les laisser en liberté. Malheureusement, certains gorilles n’arriveront jamais à vivre à l’état sauvage puisqu’ils dépendent trop des humains et n’ont jamais appris de leur mère à se débrouiller seuls. Les conditions pour que ces singes soient relâchés sont qu’ils soient capables de se nourrir seuls, de se déplacer et grimper aux arbres sans difficulté. Source
Ils doivent connaître les comportements sociaux de leur espèce, doivent connaître comment agir devant différentes espèces et finalement, doivent être capables de se construire un nid. Il est possible pour des humains spécialisés de montrer aux gorilles quelques habitudes d’un gorille à l’état sauvage, mais, puisqu’ils ne l’apprendront jamais par eux-même ou par leur mère, ces singes risquent d’être plus en danger et moins habiles.
Conclusion:
Nous pouvons déjà voir de grandes améliorations face à la protection des gorilles. Grâce aux différentes interventions, le braconnage diminue d’années en années. En effet, le problème face à la chasse illégale des bébés gorilles de montagne n’existe presque plus.
Il reste à trouver un équilibre entre la liberté et les territoires protégés.