Une plante miracle pour l’Australie

Publié le 17 février 2014 par

Par Catherine Méthot et Stéphanie Vernier (2013)

Une plante miracle pour l’Australie

L’Australie est un des pays qui produit le plus de CO2 au rang mondial avec un taux de 1,3%. Ainsi, elle est victime de plusieurs problèmes environnementaux. Parmi ces problèmes, se retrouvent la désertification du territoire australien et la perte de fertilité des sols qui sont, entre autres, causés par le taux trop élevé en sel de ces derniers, ainsi que par la surutilisation de ceux-ci par les humains. Cela entraine la disparition de certaines espèces de plantes et d’animaux vivant là-bas. De plus, le réchauffement climatique a de plus en plus d’impact sur les eaux et sur les écosystèmes marins. Par exemple, cela fait fortement diminuer la grande barrière de corail, un des attraits touristiques les plus visités au monde. De plus, l’Australie a de moins en moins d’eau potable, car le taux de sel est beaucoup trop élevé dans les sols. De plus, ce pays est un grand exportateur de charbon et il en utilise beaucoup. L’Australie contribue donc beaucoup au réchauffement climatique, ce qui est ironique, car l’Australie subit de plus en plus de catastrophes naturelles comme des typhons ou des feux de forêts. Elle veut ainsi seulement faire rouler son économie.

Un problème d’envergure

Parmi ces nombreux problèmes, le taux de salinité trop élevé des bassins de l’Australie se retrouve comme étant un des plus imminents et des plus ressentis. Ainsi, cela fait en sorte que les sols sont de moins en moins fertiles. De plus, à cause de ce taux de salinité trop élevé, plusieurs espèces meurent, car elles ne peuvent plus se nourrir adéquatement, il y a donc peu d’espèces capables de vivre avec ces sols. Par la suite, à cause du réchauffement climatique, il y a de moins en moins de précipitations et la petite quantité d’eau qui se situe dans le sol s’évapore, le sel forme donc des cristaux, s’accumule dans les sols et forme parfois une croûte de couleur blanchâtre, ce qui crée un taux élevé en sel. Il ne faut pas que la concentration des sels dans le sol dépasse les 2500 ppm, sinon ils ne seront plus productifs et peu de plantes peuvent y trouver refuge. Pour essayer d’améliorer la composition des sols, on peut ajouter de la matière organique, donc faire du compost. On peut aussi retourner la terre régulièrement, ce qui permet de briser la couche saline et de la disperser.

Solution Miracle ?

Heureusement, ce pays de l’Océanie commence à développer plusieurs solutions pour remédier à ce problème assez important. L’une de ces solutions consiste à semer une plante sur le territoire australien capable de vivre en sol peu fertile et très concentré en sel. Quels sont ces sels tant présents dans le sol australien ? Eh bien, il y a plusieurs composés de calcium, de magnésium et de potassium. Cependant, il y a une autre solution qui est en développement qui, à notre avis, aiderait beaucoup plus l’Australie. On pourrait utiliser des plantes capables de coloniser un milieu instable ayant des sols très pauvres et des conditions climatiques difficiles. On parle alors d’espèces pionnières. Ces espèces servent de transition, en modifiant le milieu pour ensuite permettre aux autres espèces de s’implanter et ainsi mieux survire. Avec chance, même si ces plantes résistantes au sel ne sont pas sur leur territoire d’origine, elles peuvent bien subsister.  Si on réussit à implanter ces plantes sur le territoire australien, cela permettrait de réduire la quantité de sel présent dans le sol. Une plante dénommée acacia, étant reconnue pour pousser facilement sur des sols peu fertiles, pourrait très bien effectuer cette tâche. Cette dernière aide à fixer l’azote grâce à un travail de symbiose impliquant des bactéries et enrichie les sols d’autres nutriments grâce à ses longues racines qui vont puiser ces derniers en profondeur pour ensuite les ramener en surface. Originaire d’Australie, on la retrouve aussi en Inde, en Afrique et même en Amérique et on peut y extraire le tanin et la gomme à un certain moment dans l’année. Lorsque cette plante aura effectué son travail, il serait possible d’en implanter d’autres ainsi que des arbustes et éventuellement des arbres. Cela amènerait ainsi l’effet contraire de la désertification, ce qui rendrait la vie plus facile aux agriculteurs australiens et à toutes les espèces vivant en Australie. De plus, on pourrait faire des croisements avec ces plantes pour pouvoir produire des plantes résistantes à ce type de sol. Ainsi, cela permettrait aux agriculteurs de produire plus malgré ces sols salins. De plus, cela réduirait le taux de désertification et de sécheresse.

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